Willy Boo... Pourquoi ? Que celui qui n’a jamais eu à négocier avec un monstre, une sorcière ou autre farfadet peu sympathique au moment du coucher nous jette la première pierre. Le verre d’eau, la petite histoire, on sait faire. Mais quand il s’agit d’aller à la chasse aux monstres, ça devient beaucoup plus compliqué. Car le monstre est sournois, il est toujours là où on ne l’attend pas. Vous pensiez qu’il était sous le lit, mais à peine la porte refermée, votre chère tête blonde vous rappelle. L’odieuse bestiole est désormais tapie sous la commode.
Une fois, deux fois, dix fois, vous revenez, vérifiez les coins et recoins susceptibles d'héberger un monstre, un dragon cracheur de feu... Le rituel du coucher s'éternise et votre patience s'émousse. Il s'est enfin endormi ? Ce n'est que pour mieux se réveiller au beau milieu de la nuit en hurlant parce qu'un fantôme hante le dessus de l'armoire.
"Léa, presque 3 ans, se réveille en hurlant vers 5 heures du matin. Affolée, en larmes, elle saute de son lit pour rejoindre le vôtre et vous conte, entre deux sanglots, la terrible histoire : elle a rêvé que son encombrant petit frère est tombé de son landau, poussé par une vilaine sorcière poilue qui rigolait de le voir par terre..." (Infocrèche) Le cauchemar : une réalité Les cauchemars sont malheureusement le lot de tous les parents puisqu'ils concernent les enfants à partir de 18 mois / 1 an au plus tôt pour toucher 100% des enfants entre 2 et 6 ans. "Les cauchemars, comme les rêves, sont "un moyen de digérer les acquis de la journée, d'en faire le tri et de prendre du recul", explique Marie-Josèphe Challamel, responsable du sommeil d'une unité d'exploration du sommeil de l'enfant au centre hospitalier Lyon-sud de Pierre Bénite, Auteur avec Marie Thirion de "Le sommeil, le rêve et l'enfant", éd Albin Michel. Ils permettent de régler leurs comptes et de digérer tous les conflits ou les problèmes qu'ils ont pu avoir dans la journée et vont de pair avec les grandes étapes de l'enfance : marche, langage, école, propreté... S'il n'y a donc pas lieu de s'en inquiéter, le cauchemar vient cependant parasiter nos nuits et il est à prendre au sérieux car lorsque votre enfant sort d'un mauvais rêve, sa frayeur est intense et non feinte. Il a peur de rendormir, de se recoucher seul, et de retrouver "la vilaine sorcière cachée dessous le lit". Et cela pendant plusieurs nuits, voire des semaines : le coucher devient alors un vrai parcours du combattant. A vous donc de le rassurer et de pactiser avec le marchand de sable pour retrouver enfin des nuits paisibles.
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